1. |
Au calme
04:00
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Des oiseaux passent à ma fenêtre
Ils défient les flocons peut-être
Mon souffle au ralenti m'astreint
A l'humilité des anciens
A l'humilité des anciens
J'avance, sans pouvoir aller bien loin
J'évite de lire, de pleurer, de sentir
Les secousses qu'aime tant mon corps sain
Et je vois, près de moi, ton sourire
Près de moi ton sourire
Au calme
Au calme, ma tête ne dit mot
Mes yeux s'abaissent au bord de l'eau
Au calme
Au calme, au bord de l'eau
Qui frappe à présent mes carreaux
Au calme
Au calme, ma tête ne dit mot
Mes yeux s'abaissent au bord de l'eau
Au calme
Au calme, au bord de l'eau
Qui frappe à présent mes carreaux
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2. |
Pardon terre
03:28
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3. |
Déboisés
04:29
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4. |
Les rivières dorées
04:35
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Où sont ces rêves d'antan ?
Où sont les poissons d'argent ?
Où sont les rivières dorées ?
Et l'histoire du loup qui guette ?
Où sont les dieux du soleil,
De l'amour et de la terre ?
Blessés, de nos coeurs, chassés.
La jeune enfant les voit clairement,
Le poète les entend.
Nous avons fait à nos frères le même sort qu'à notre terre,
Baffoué les dieux et les mers,
Pour bâtir l'empire enfer.
Laisserons nous partir la Vie dans le tombeau des poètes ?
Dans le tombeau des poètes ?
Où cachonsnous nos coeurs ?
Voilà les prairies fleuries et les sorcières allanguies,
Les voyageurs au long cours,
Qui se vêtissent d'un rêve ;
Voilà les espoirs d'entente
Et les vergers familiaux ;
Chacun trouve enfin le temps de ne plus courir après.
Où cachonsnous nos coeurs ?
dans
dans
dans
Nos coeurs sont là
dans
ils se laissent porter
dans
ils sussurent des indices
dans
parlent à ceux qui écoutent
le vent
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5. |
Ma solitude
04:11
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6. |
Revenu du noir
03:00
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7. |
Un vent d'ailleurs
03:33
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Un vent d'ailleurs, dans mes cheveux,
Qui se fait court et en dit long,
Ondule, secret, chargé de voeux, dans mes recoins
Qui tournent en rond.
Garder en tête l'épaule qui passe,
Qui se détourne ou qui accueille ;
Toujours la même image fugace
De ce silence au fond de l'oeil.
L'ivresse est à portée de main,
Près des eaux calmes de ton bain.
Un pas de plus serait de trop,
Celui du gouffre de ta peau.
L'ivresse est à portée de main,
Près des eaux calmes de ton bain.
Un pas de plus serait de trop,
Celui du gouffre de ta peau.
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8. |
Combien d'amours
03:29
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9. |
La lueur
05:29
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Une forme se profile
Un bâton marque le temps
Qui avance et se faufile
Dans la chevelure d'argent
Un chat
Un chant
Luit
Lui
Au vent
Le vent siffle dans ses doigts
Qui révèlent en ondulant
En dansant et gémissant
Les secrets qui n'en sont pas
Un chat
Un chant
Luit
Lui
Au vent
On la croit venue d'ailleurs
Ou partie déjà trop loin
Elle écoute et sent les peurs
Ceux qui croient ne savent point
Un chat
Un chant
Luit
Lui
Au vent
Son visage est un parfum
Un reflet de la lenteur
Où se posent les yeux chagrins
Qui s'apaisent dans la lueur
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10. |
Comment te dire
02:57
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Audriel France
Audriel poursuit son itinéraire musical tout à fait personnel et s'apprête à livrer un nouvel album, d'ores et déjà annoncé comme singulier et inclassable : "A la lueur"
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